Après le Brésil, c’est l’Argentine qui est à l’honneur de ce numéro. L’Argentine musicale représentée par trois compositeurs incontournables, Astor Piazzolla (1921-1992) et ses fameuses « Quatre Saisons de Buenos Aires » arrangées par Leonid Desyatnikov pour violon et orchestre à cordes, Alberto Ginastera (1916-1983) et son « Concerto pour orchestre à cordes Op.33 » datant de 1965 et Osvaldo Golijov né en 1960 avec « Last Round » pour contrebasse et basse de 1996. « Je ne peux imaginer une palette plus diverse de sons, de styles et de couleurs que ce que nous offrent ici ces trois compositeurs, souligne Candida Thompson. Ils sont indéniablement argentins mais incroyablement différents. Ils représentent la vibrante fusion des cultures qui existent aujourd’hui en Argentine ». Une nouvelle fois, comme pour leurs enregistrements précédents, le Amsterdam Sinfonietta offre la vision parfaite d’une approche musicale des plus inspirées. Candida Thompson défend ces partitions avec un enthousiasme communicatif, qui dépasse la simple représentation. Et nous ne pouvons qu’admirer un tel engagement, au sein duquel la musique respire d’un souffle inoubliable.

Jean-Jacques Millo

After Brazil, it is Argentina which is honored here. Musical Argentina is represented by three important composers, Astor Piazzolla (1921-1992) and his famous “Four Seasons from Buenos Aires,” arranged by Leonid Desyatnikov for violin and string orchestra, Alberto Ginastera (1916-1983) and his “Concerto for String Orchestra Op.33” dating from 1965, and Osvaldo Golijov, born in 1960, with “Last Round” for double bass and bass from 1996. “I cannot imagine a more diverse palette of sounds, styles and colors than that which these three composers offer here,” states Candida Thompson. They are undeniably Argentine but incredibly different. They represent the vibrant fusion of cultures that today exists in Argentina.” Once again, as was the case in their earlier recordings, the Amsterdam Sinfonietta offers the perfect vision of a most inspired musical approach. Candida Thompson defends these scores with communicative enthusiasm, going beyond a simple performance. And we can only admire such engagement, amidst which the music exudes unforgettable life.

Translation Lawrence Schulman