Le pianiste et chef d’orchestre Christian Zacharias poursuit son exploration de l’univers symphonique de Robert Schumann avec un second volume regroupant les symphonies N°2 et N°4. La Symphonie N°2 en ut majeur Op.61 est en fait la troisième dans l’ordre chronologique. Schumann souffrait alors des premiers signes d’une maladie qui devait l’emporter quelques années plus tard : « Je peux bien dire que c’est la résistance de l’esprit qui est ici manifeste, et que j’ai cherché à lutter contre mon état… ». La Symphonie N°4 en ré mineur Op.120 se présente chronologiquement comme la deuxième et son auteur enchaine de façon inhabituelle les quatre mouvements dans un esprit novateur. Comme pour le précédent volume, Christian Zacharias parvient à délivrer ces œuvres de la pesanteur habituelle que l’on rencontre trop souvent. Son approche quasi « chambriste » fait merveille dans un flot musical d’une rare poésie, rendant les partitions abordées plus authentiques que jamais. Alors, pour découvrir un autre visage de Schumann, ce SACD est une aubaine indispensable.
Jean-Jacques Millo The pianist and conductor Christian Zacharias continues his exploration of the symphonic universe of Robert Schumann with a second volume grouping Symphonies N°2 and N°4. The Symphony N°2 in C major Op.61 is in fact the third in chronological order. Schumann was then suffering from the first signs of an illness that would take his life a few years later: “I have to say that it is my spirit’s resistance that is here manifest, and that I sought to struggle against my condition…” The quite unusual Symphony N°4 in D minor Op.120 is chronologically his second and its composer, in a renovating vein, fused the four movements. As was the case in the preceding volume, Christian Zacharias manages to free these works from the usual heaviness one too often encounters. His quasi-chamber approach works wonders in a musical flow of rare poetry, making the performed scores more authentic than ever. So, to discover another face of Schumann, this SACD is an indispensable godsend. Translation Lawrence Schulman |