La violoniste anglaise Rachel Podger offre ici un bouleversant témoignage de son amour pour la musique de Bach, une sorte d’aboutissement discographique, si tant est qu’une telle chose puisse exister. « Pour le second enregistrement du Brecon Baroque, nous avons choisi de continuer avec un programme Bach, cette fois composé de doubles et de triples concertos avec un orchestre constitué pour le ripieno d’un seul instrumentiste par partie ». Et le résultat est confondant de beauté de timbres, de souffle idoine et de phrasés enchanteurs, à l’image de ce que rapportait l’un des fils de Bach, Carl Philipp Emanuel : « durant sa jeunesse et jusqu’à sa vieillesse, mon père joua le violon de façon propre et pénétrante, et gardait donc ainsi l’orchestre en meilleur ordre qu’il ne l’aurait fait du clavecin ». Au programme donc, Le Concerto pour deux violons BWV 1043, le Concerto pour clavecin, flûte et violon BWV 1044, le Concerto pour violon et hautbois BWV 1060R et le Concerto pour trois violons BWV 1064R. Un SACD de premier plan, consacré au Kantor de Leipzig.
Jean-Jacques Millo The English violinist Rachel Podger here offers stunning testimony of her love of Bach’s music, a kind of discographic pinnacle, if such a thing could exist. “For the second recording by Brecon Baroque, we have chosen to continue with a Bach program, this time composed of double and triple concertos with an orchestra made up for the ripieno of a single instrumentalist per part.” The result is confounding in tonal beauty, fitting breath and marvelous phrasing, in the image of that which of Bach’s sons reported: “During his youth and until old age, my father played the violin in a way that was clean and penetrating, and thus kept the orchestra more orderly than he would have from the keyboard.” On the program are thus the Concerto for Two Violins BWV 1043, the Concerto for Keyboard, Flute and Violin BWV 1044, the Concerto for Violin and Oboe BWV 1060R, and the Concerto for Three Violins BWV 1064R. Here is an SACD of the first order devoted to the Cantor from Leipzig. Translation Lawrence Schulman |