Ce SACD passionnant est une « carte de visite » essentielle pour appréhender l’art de la violoniste Liza Ferschtman. Et cet art trouve son épanouissement dans le programme proposé, avec la « Passacaille de Biber (1644-1704) « Guardian Angel » C.105, la Sonate pour violon seul Sz.117 de Bartók (1881-1945), « Sequenza VIII pour violon » de Berio (1925-2003), et la « Partita N°2 BWV 1004) de Jean-Sébastien Bach (1685-1750). Epanouissement donc, mais également plénitude au fil des œuvres abordées, dans laquelle le jeu à la fois sensuel et passionné de Liza Ferschtman trouve sa véritable dimension de l’inspiration. Car même si la puissance de l’archet fait parfois défaut, la musique offerte ici résonne comme la promesse d’un plaisir indéniable.
Jean-Jacques Millo |