Après un SACD incontournable regroupant la trilogie romaine (voir Opus HD N°78), le chef d’orchestre John Neschling revient au compositeur italien Ottorino Respighi avec Impressions Brésiliennes de 1927-28 et La Boutique Fantasque de 1918, célèbre ballet d’après Rossini. En trois mouvements, alors que cinq étaient prévus, Impressions Brésiliennes demeure une partition méconnue qui mérite pourtant largement une écoute attentive pour comprendre, s’il en était besoin, quel orchestrateur génial fut Respighi. John Neschling et l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège en font une démonstration des plus vibrantes. Le Ballet, La Boutique Fantasque, datant de 1918 résulte d’un commande de Diaghilev, dont « les motifs de Rossini proviennent des pièces pour piano intitulées « Soirées Musicales » et « Péchés de ma vieillesse » ». Partition brillante sans grande profondeur, mais au charme discret, cette dernière se laisse néanmoins appréhender sans déplaisir aucun.
Jean-Jacques Millo After a must-have SACD that grouped the Roman trilogy (see Opus HD N°78), the conductor John Neschling returns to the Italian composer Ottorino Respighi with Brazilian Impressions from 1927-28 and from 1918 The Fantastic Boutique, the famous ballet based on Rossini. In three movements, whereas five were planned, Brazilian Impressions remains a little-known score that nonetheless easily deserves attentive listening in order to understand, if need be, what a genial orchestrator Respighi was. John Neschling and the Royal Philharmonic Orchestra of Liège demonstrate that fact vibrantly. The ballet, The Fantastic Boutique, dating from 1918, “of which Rossini’s motifs come from piano pieces titled “Soirées Musicales” and “Péchés de ma vieillesse,” is the result of a commission from Diaghilev. A brilliant score without great depth, but with a discreet charm, it nevertheless grabs you not in a displeasureable way. Translation Lawrence Schulman |