Opus Haute Définition e-magazine

Paul Hindemith

Sonates pour Violon & Concerto

Franz Peter Zimmermann (violon). Enrico Pace (piano). Orchestre Symphonique de la Radio de Francfort. Paavo Järvi (direction)

BIS 2024, Socadisc Distribution

Super Audio CD hybride stéréo/multicanal

C’est toujours avec un réel plaisir que nous découvrons les nouveaux enregistrements SACD de la musique de Paul Hindemith, ce compositeur allemand mal connu et mal aimé hors de son pays natal. Pourtant, « ce fut un théoricien passionné qui exposa les résultats de sa recherche dans un traité de composition et de syntaxe musicale où il y posait en principe l’irréductibilité du fait tonal, et la nécessité d’une tonalité « élargie » n’utilisant pas l’opposition majeur-mineur, mais s’appuyant sur un ordre hiérarchique des intervalles, souligne Harry Halbreich ». Nous avons donc ici, le Concerto pour violon et orchestre de 1939, la Sonate pour Violon seul Op.31 N°2, la Sonate pour Violon et Piano Op.11 N°1, la Sonate pour violon et Piano de 1935 et la Sonate pour Violon et Piano de 1939. Les artistes en présence sont tous dignes d’éloges, et la sérénité musicale de Franz Peter Zimmermann offre l’écrin parfait pour savourer, à sa juste mesure, une musique des plus inventives.

Jean-Jacques Millo

It is always with great pleasure that we discover the latest SACD of the music of Paul Hindemith, this German composer who is little known and liked outside his native country. Still, “he was a passionate theoretician who exposed the results of his research in a treatise on composition and musical syntax in which he proposed the principles of the irreducibility of tonality, and the necessity of an “expanded” tonality that did not use the major-minor opposition, but rather one which relied on a hierarchical order of intervals,” states Harry Halbreich. Present here are the Concerto for Violin and Orchestra from 1939, the Sonata for Solo Violin Op.31 N°2 from 1924, the Sonata for Violin and Piano Op.11 N°1 from 1918, the Sonata for Violin and Piano from 1935, and the Sonata for Violin and Piano from 1939. All the artists here heard deserve praise, and the musical serenity of Franz Peter Zimmermann offers the perfect setting to savor, and quite rightly, music that is among the most inventive.

Translation Lawrence Schulman

Visuel