Pour son nouvel enregistrement, la flûtiste Sharon Bezaly a confectionné un menu copieux autour de sept compositeurs de différentes nationalités. La mise en bouche se fait avec le Concerto pour flûte et orchestre de Carl Nielsen (1865-1931), suivit par le Poème pour flûte et orchestre de Charles Tomlinson Griffes (1884-1920) datant de 1918, puis vient le plat de résistance avec le Concerto pour flûte et orchestre Op.283 de Carl Reinecke (1824-1910), suivit par le Concertino pour flûte et orchestre Op.107 de Cécile Chaminade (1857-1944), le Largo et Allegro pour flûte et cordes de Piotr Illich Tchaïkovski adaptés par Ernest Sauter, et la Sonate pour Flûte de Francis Poulenc (1899-1963) dans l’orchestration de Lennox Berkeley. Pour le Dessert, c’est Nikolaï Rimski-Korsakov et son célèbre Vol du Bourdon dans l’arrangement de Kalevi Aho qui ravira les oreilles les plus difficiles. Bref, un véritable feu d’artifices mené de mains de maître par la direction inspirée de Neeme Jarvi. Quant à Sharon Bezaly, elle subjugue, comme toujours, par un savant dosage de virtuosité, de poésie et de passion. Un bonheur musical, tout simplement.

Jean-Jacques Millo

For her new recording, the flutist Sharon Bezaly has prepared a copious menu around seven composers of differing nationalities. The first course is the Concerto for Flute and Orchestra by Carl Nielsen (1865-1931), followed by the Poem for Flute and Orchestra by Charles Tomlinson Griffes (1884-1920) dating from 1918, followed by the main course, which is the Concerto for Flute and Orchestra Op.283 by Carl Reinecke (1824-1910), followed by the Concertino for Flute and Orchestra Op.107 by Cécile Chaminade (1857-1944), the Largo and Allegro for Flute and Strings by Piotr Illich Tchaïkovski (1840-1893) adapted by Ernest Sauter, and the Sonata for Flute by Francis Poulenc (1899-1963) in an orchestration by Lennox Berkeley. The dessert is Nikolaï Rimski-Korsakov’s famous Flight of the Bumblebee in an arrangement by Kalevi Aho that will thrill the most critical ears. In short, here are real fireworks assuredly lead by an inspired Neeme Jarvi. As for Sharon Bezaly, as always she subjugates us with a learned mix of virtuosity, poetry and passion. Here, quite simply, is musical bliss.

Translation Lawrence Schulman