Opus Haute Définition e-magazine

François Couperin

Pièces de Violes 1728

Jordi Savall (viole). Ton Koopman (clavecin). Ariane Maurette (viole)

Alia Vox AVSA 9893, Naïve distribution

Super Audio CD hybride stéréo/multicanal

Réédition sur support SACD d’un enregistrement effectué en 1975, ces « Pièces de Violes » de 1728 se décline en deux Suites suivant la basse chiffrée par le compositeur français. « Cette réédition, souligne Jordi Savall, est un double hommage à tous ceux qui ont été inspirés par « l’amour d’une viole » : d’abord au grand art de François Couperin et ensuite à tous ceux qui au long de ma vie ont contribué à rendre possible ce chemin inspiré aussi par ce même amour : en gardant, dans ce long parcours, un spécial souvenir plein de gratitude, pour ces deux grandes personnalités et ces amis que furent Geneviève Thibault, Comtesse de Chambure et Michel Bernstein ; tous les deux grands pionniers dans la « Deffence & Illustration de la Musique Française », qui avaient fait sienne la devise de Couperin (« J’aime beaucoup mieux ce qui me touche que ce qui me surprend ») ». Et bien, c’est avec un plaisir renouvelé, partagé d’émotion, que nous retrouvons cette musique sous les doigts d’artistes exemplaires, et dans un report sonore qui ne l’est pas moins.

Jean-Jacques Millo

A reissue on SACD of a recording made in 1975, these “Pièces de Violes” from 1728 are made up of two Suites following the figured bass by the French composer. “This reissue,” states Jordi Savall, “is a double tribute to all those who were inspired by the ‘love of the viol’: first of all, to the great artistry of François Couperin, and also to all those who have contributed throughout my life to making this journey, inspired by this same love, possible, guarding during this long route a special memory full of thanks to these two great personalities and friends, Geneviève Thibault, Comptesse de Chambure, and Michel Bernstein, both of whom were great pioneers in the ‘Défense et illustration de la musique française,’ which embraced Couperin’s motto (“I like far more that which touches me than that which surprises me.”) Well, it is with renewed pleasure, along with much emotion, that we rediscover this music under the fingers of exemplary artists, in a sound recording no less so.

Translation Lawrence Schulman

Disponible surAliaVox
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