Voici un SACD remarquable consacré à la musique concertante de Franz Liszt, avec le Concerto pour piano et orchestre N°1 en mi bémol majeur, le Concerto pour piano et orchestre N°2 en la majeur, la Danse Macabre « variations sur le Dies Irae » pour piano et orchestre, et la Fantaisie sur des thèmes populaires hongrois également pour piano et orchestre. Dans le livret d’accompagnement de l’enregistrement, Ronald Vermeulen souligne que : « Les Concertos sont absolument uniques en leur genre du point de vue de la forme et qu’ils diffèrent fortement des concertos virtuoses que les collègues de Liszt composaient. Là où, dans de nombreux concertos pour piano, la partie solo dominait l’argumentation musicale et l’orchestre ne se voyait imparti qu’un rôle de soutien, les deux concertos pour piano de Liszt sont d’envergure symphonique ». La jeune pianiste arménienne Nareh Arghamanyan n’appelle ici que des éloges. Après un disque Rachmaninov tout aussi remarquable, cette dernière édifie un discours musical d’une rare intelligence, usant notamment d’un rubato maîtrisé et déployant une palette de coloris idéale, dans un toucher des plus pertinents. Parfaitement accompagnée par l’orchestre de la radio de Berlin, que dirige Alain Altinoglu, notre pianiste s’épanouie dans une prise de son exemplaire pour faire de ce SACD une référence.
Jean-Jacques Millo Here is a remarkable SACD devoted to the concertos of Franz Liszt, with the Concerto for Piano and Orchestra N°1 in E flat major, the Concerto for Piano and Orchestra N° 2 in A major, the Macabre Dance “variations on the Dies Irae” for Piano and Orchestra, and the Fantasy on Popular Hungarian Themes also for piano and orchestra. In the brochure accompanying the recording, Ronald Vermeulen underlines that: “The Concertos are absolutely unique in their genre from the point of view of form and that they strongly differ from the virtuoso concertos Liszt’s colleagues were composing. Whereas in numerous concertos for piano the solo part dominated the musical argumentation and the orchestra was only allowed a support role, Liszt’s two concertos for piano are symphonic in nature.” The young Armenian pianist Nareh Arghamanyan deserves the highest praise here. After a Rachmaninoff disc that is equally remarkable, his latest edifies a musical discourse of rare intelligence, most notably employing a masterful rubato and deploying a palette of ideal colors, with fingering that is judicious. Perfectly accompanied by the orchestra of the Berlin radio that Alain Altinoglu directs, our pianist shines in an exemplary sound recording, making this SACD a reference. Translation Lawrence Schulman Disponible sur | |
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