Voici une parution fort réjouissante consacrée aux variations pour violoncelle dans le style Rococo, proposant les « Variations sur un thème de la Flûte enchantée de Mozart WoO.46, Op.66 » par Beethoven, les « Variations sur une chanson folklorique slovaque H.378 » et les « Variations sur un thème de Rossini H.290 » de Martinu, ainsi que les « Ludwigsgruss. Variations sur un thème de Beethoven » et les « Variations sur un thème de Dvorak » du compositeur contemporain, né en 1957, Jiri Gemrot, avec Per Rundberg au piano et Jeremy Findlay au violoncelle. C’est ce dernier qui est à l’origine de l’enregistrement : « L’idée même du programme de cet enregistrement m’est venue début 2011 alors que Jiri Gemrot commençait à composer ses Variations sur un thème de Dvorak. Il en avait déjà achevées sur un Beethoven jeune prodige, et il s’avérait qu’elles avaient maints points communs avec celles de Bohuslav Martinu en plus du fait que chacun avait tenu à en écrire au moins deux séries, fort différentes d’esprit, comme si le violoncelle disposait de deux modes d’expression complémentaires ». Avec un discours musical des plus inspirés, Jeremy Findlay et Per Rundberg enchantent de bout en bout de ce SACD indispensable que l’on savourera sans modération aucune.
Jean-Jacques Millo Here is a most welcome release devoted to the cello variations in the Rococo style. It proposes the “Variations on a Theme from the Enchanted Flute by Mozart WoO.46, Op.66” by Beethoven, the “Variations on a Theme by Rossini H.290” by Martinu, as well as the “Ludwigsgruss Variations on a Theme by Beethoven” and the “Variations on a Theme by Dvorak by the contemporary composer, Jiri Gemrot , born in 1957, with Per Rundberg on the piano and Jeremy Findlay on the cello. It was Findlay who spearheaded the recording: “The very idea of the program on this recording came to me at the beginning of 2011 when Jiri Gemrot began composing his Variations on a Theme by Dvorak. He had already completed ones on the young prodigy that was Beethoven, and it turned out that they had many points in common with those of Bohuslav Martinu, in addition to the fact that each one had made it a point to write at least two series, highly different in spirit, as if the cello disposed of two modes of expression which were complementary.” With a highly inspired musical discourse, Jeremy Findlay and Per Rundberg are wonderful from beginning to end of this indispensable SACD, which can be savored without any moderation. Translation Lawrence Schulman |