Le Coq d’or est un opéra en trois actes d’après le livret de Vladimir I. Bielski, d’après le conte en vers de Pouchkine. La création du dernier opéra de Rimski-Korsakov eut lieu le 24 octobre 1909 à Moscou au théâtre Solodovnikov. Le roi Dodon convoque le chef de ses armées le général Polkan ainsi que ses fils Guidon et Afron pour qu’ils aillent combattre les ennemis du pays et que lui puisse retourner se coucher. Guidon et Afron font des propositions que Polkan rejette. L’Astrologue présente un coq d’or qui perché sur un clocher préviendra des invasions ennemies. Dodon, enchanté, promet à l’Astrologue la récompense que ce dernier précisera plus tard. Le roi s’endort, veillé par sa gouvernante, et rêve d’une belle princesse… Si le compositeur s’en prend au tsarisme sans trop de détours, le conte est très beau. Ce qui ravit ici, c’est non seulement l’exécution mais la beauté féérique des décors et de la mise en scène. Tout est cela est fastueux et nous donne une interprétation en tout point remarquable avec un Kent Nagano à la baguette en grande forme. Voilà un opéra à découvrir autant pour la beauté de la partition que par la mise en scène colorée et fantastique. Il sera difficile de faire mieux. A se procurer de toute urgence.
Yannick Rolandeau The Golden Cockerel is an opera in three acts with a book by Vladimir I. Bielski, based on the verse tale by Pushkin. The first performance of the last opera by Rimski-Korsakov took place on October 24 1909 in Moscow at the Solodovnikov Theatre. King Dodon convokes the chief of his armies, the General Polkan, as well as his sons Guidon and Afron, so that they fight the enemies of the nation, and so he can go back to bed. Guidon and Afron make proposals Polkan rejects. The Astrologer presents a golden cockerel which, perched on a clock, will warn them of the enemy invasions. Dodon, enchanted, promises the Astrologue the reward the later will specify later. The King goes back to sleep, looked over by his governess, and dreams of a beautiful princess… Although the composer attacks czarism pretty head on, the Count is very handsome. What is ravishing here is not only the execution but the fairy-like beauty of the sets and the staging. All of which is fastidious, and gives us an interpretation in all ways remarkable with conductor Kent Nagano at his best. Here is an opera worthy of discovery as much for the beauty of the score as for the colorful and fantastic direction. It would be hard to do better. To be procured ASAP. Translation Lawrence Schulman Disponible sur | |
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