SACD copieux que celui qui nous occupe ici (plus de 81 minutes !) et qui, par le programme proposé, affiche une ambition musicale des plus attrayantes. « Concerto pour clarinette et orchestre à cordes, avec harpe et piano (1947-48) de Aaron Copland, l’arrangement pour clarinette et cordes de quatre danses hongroises de Johannes Brahms par Martin Frost lui-même, de ce dernier également, « Klezmer Dances » pour clarinette et cordes, de Witold Lutoslawski, la seconde version datant de 1955 des « Dance Preludes » pour clarinette, harpe, piano, percussion et cordes, de Astor Piazzolla « Oblivion » pour clarinette, violon solo et cordes, Anders Hillborg est aussi présent avec « Peacock Tales » de 1998/2002 dans sa version de chambre pour clarinette solo, piano et cordes, de Frederik Holberg « Dancing with Silent Purpose » pour clarinette, cordes et bande magnétique, avec un troisième mouvement composé et arrangé par Martin Frost notamment. Ce remarquable enregistrement, que l’on ne saurait ignorer, et qui sort, avec bonheur, des sentiers battus de l’édition discographique, s’achève comme il a débuté, par le Concerto de Copland avec le finale et la coda de la version originale. Tout simplement indispensable.

Jean-Jacques Millo

This rich SACD (more than 81 minutes!) proposes a most enticing program: the Concerto for Clarinet and String Orchestra with Harp and Piano (1947-48) by Aaron Copland; the arrangement by Martin Frost himself for clarinet and strings of four Hungarian dances by Johannes Brahms; Brahms’ “Klezmer Dances” for clarinet and strings; the second version, dating from 1955, of the “Dance Preludes” for clarinet, harp, piano, percussion and strings by Witold Lutoslawski; “Oblivion” for clarinet, solo violin and strings by Astor Piazzolla; Anders Hillborg’s “Peacock Tales” from 1998/2002 in its chamber version for solo clarinet, piano and strings; Frederik Holberg’s “Dancing with Silent Purpose” for clarinet, strings, and tape recording, with the third movement composed and arranged by Martin Frost. This remarkable recording, not to be missed, distinguishes itself further from other releases by ending as it began, that is with the Concerto by Copland, with the finale and coda of the original version. This release is necessary to any collection.

Translation Lawrence Schulman

Disponible sur