Le programme de ce SACD est fort réjouissant puisqu’il convoque des compositeurs pour le moins méconnus dans nos contrées, comme notamment Alberto Nepomuceno (1864-1920), Alexandre Levy (1864-1892), Francisco Mignone (1897-1986), Oscar Lorenzo Fernandez (1897-1948), Camargo Guarnieri (197-1993), Edino Krieger (1928), Antonio Carlos Jobim (1927-1994), Clovis Pereira (1932) ou encore césar Guerra-Peixe (1914-1993). Dirigeant l’orchestre symphonique de Sao Paulo, Roberto Minczuk ne parvient guère à transcender un répertoire unique que l’on eut aimé plus chatoyant, voire vivifiant avec des couleurs orchestrales enchanteresses. Dans une prise de son bien terne, nous assistons, hélas, à une démonstration de « routine » à la fois lassante et dénuée de charme. Bref, mieux vaut passer son chemin…

Jean-Jacques Millo

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