Sergiu Celibidache était sans doute l’un des derniers grands chefs d’orchestre, c’est-à-dire que l’on peut prendre au sérieux. S’il possède un moins bon orchestre que Gunther Wand dans ce genre de répertoire, il réussit des prodiges avec ce Mûnchner philharmoniker dans la manière de cerner aussi bien les moments intimes que les plus cérémonieux où l’orchestre déploie toute l’étendue de son registre. Certes, on peut ne pas être d’accord sur ses choix de tempi mais cette représentation donnée en 1985 possède des moments de grâce qui nous sont peu donnés d’entendre de nos jours. Avec sa crinière de lion, Sergiu Celibidache en impose. Il insuffle une énergie hors du commun à cette cinquième symphonie.
Yannick Rolandeau Sergiu Celibidache was without doubt one of the last great orchestral conductors, meaning one one can take seriously. Even though he possesses an orchestra of lesser quality than Gunther Wand in this kind of repertory, he does wonders with the Munich Philharmonic in his grasp of both the intimate moments as well as the most ceremonious in which the orchestra deploys its full force. It is true that one may not agree with his choice of tempi, but this performance given in 1985 possesses moments of grace we hear far too little of nowadays. With his lion’s mane, Sergiu Celibidache is quite imposing. He breathes uncommon energy into this fifth symphony. Translation Lawrence Schulman Disponible sur | |
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