Opus Haute Définition e-magazine

Jean Sibelius

Œuvres pour Orchestre

Lahti Symphony Orchestra. Okko Kamu (direction)

BIS 1945, Codaex Distribution

Super Audio CD hybride stéréo/multicanal

Okko Kamu revient à Sibelius et le miracle se reproduit. A la tête de son orchestre de Lahti depuis 2011, le chef finlandais propose ici l’ouverture et les suites N°1 & 2 de « La Tempête », « Le Barde » et « Tapiola ». Souvent controversée, voire honnie, la musique de Sibelius n’a cessé de diviser. Elle est pourtant digne d’intérêt et, comme le souligne si justement François-René Tranchefort : « Son œuvre est avant tout recherche personnelle, cheminement spirituel, et révèle comme une angoisse de la « musique pure » ». La musique de scène « La Tempète » Op.109 fut composée en 1925-26 et se présente comme une des dernières créations du compositeur avant le grand silence de plusieurs décennies. « Le Barde » Op.64 est une partition de courte durée qui fut créée en 1913. Quant au célèbre « Tapiola » Op.112, ultime chef-d’œuvre du maître, sa création eut lieu à New York en 1926. Equilibre des pupitres, flamboyance des coloris, splendeur des timbres, tout est émerveillement dans cet enregistrement exemplaire dans lequel Okko Kamu déploie un sens unique de la dramaturgie musicale sibélienne, soutenu par une prise de son riche et subtile à la fois. Du grand Art.

Jean-Jacques Millo

Okko Kamu has returned to Sibelius, and a miracle has happened once again. At the head of his Lahti orchestra since 2011, the Finnish conductor here proposes the overture and suites N°1 and 2 from “The Tempest,” “The Bard,” and “Tapiola.” Often controversial, even abhorred, Sibelius’ music has always been polarizing. Still, it is worthy of interest and, as so justly emphasizes François-René Tranchefort: “His work is, above all, a personal research, a spiritual path finding, and paintakingly flaunts itself as “pure music.” The stage music “The Tempest” Op.109 was composed in 1925-26, and presents itself as one of the composer’s last creations before a silence of several decades. “The Bard” Op.64 is a short score which was first performed in 1913. Insofar as the famous “Tapiola” Opus.112, the final masterpiece by the master, it was first performed in New York in 1926. Not just the balance between instrumentalists, the flamboyance of colors, or the splendor of tones, but all here is wonderful in this exemplary recording in which Okko Kamu deploys a unique sense of Sibelius’ musical dramaturgy, supported by a sound recording that is both rich and subtle. This is a great artistic achievement.

Translation Lawrence Schulman

Disponible surCodaex
Visuel