Opus Haute Définition e-magazine

Amilcare Ponchielli

Concertos pour instruments à vent

Giuliano Sommerhalder (trompette). Simone Sommerhalder (hautbois). Roland Froscher (euphonium). Meckenburgische Staatskapelle. Schwerin Mathias Foremmy (direction)

MDG 901 1642 6, Codaex Distribution

Super Audio CD hybride stéréo/multicanal

Voici une initiative éditoriale bienvenue, sortant des sentiers battus, et qui aura le mérite d’être, pour beaucoup de mélomanes, une véritable découverte. En effet, Amilcare Ponchielli (1834-1886) n’est pas uniquement l’auteur de « La Gioconda ». Les Concertos pour instruments à vent enregistrés ici sont révélateurs non seulement du talent du compositeur italien, mais aussi de l’intégration qu’il fit des styles de Meyerbeer et de Verdi. C’est d’ailleurs la « Fantaisie sur des motifs de La Traviata Op.146 » qui débute le programme. Œuvre pour trompette et orchestre composée en 1869. Vient ensuite le « Concerto Op.155 » pour Euphonium (instrument de la famille des cuivres inventé en 1843 et dénommé « violoncelle à vent ») et orchestre datant de 1872. Le « Concerto Op.198 » en mi bémol majeur pour trompette et orchestre qui suit, vit le jour en 1867. « Gran Cappricio Op.80 » en fa mineur pour hautbois et orchestre est une œuvre redoutable pour le soliste. Il en existe trois versions (deux pour hautbois et piano et une pour orchestre), et celle captée ici est une compilation des trois moutures. Ce remarquable programme s’achève avec le « Concerto Op.123 » pour Trompette et orchestre de 1866 et notre enthousiasme demeure toujours aussi vif, tant la passion des interprètes en présence est communicative. Véritable résurrection de partitions oubliées, ce SACD est une pièce rare à thésauriser sans tarder.

Jean-Jacques Millo

Here is a welcome release, an unusual one too, and which will, for many music lovers, have the merit of being a real discovery. In reality, Amilcare Ponchielli (1834‑1886) is not only the author of “La Gioconda.” The Concertos for Wind Instruments recorded here not only reveal the Italian composer’s talent, but also how he integrated the styles of Meyerbeer and Verdi. Moreover, it is the “Fantasy on Motifs from La Traviata Op. 146” that opens the program – a work for trumpet composed in 1869. Next comes the “Concerto Op.155” for Euphonium (an instrument from the brass family invented in 1843 and denominated “wind cello”) and Orchestra, dating from 1872. The “Concerto Op.198” in E flat major for Trumpet and Orchestra which follows was written in 1867. “Gran Cappricio Op.80” in F minor for Oboe and Orchestra is a remarkable work for the soloist. There exist three versions (two for oboe and piano and one for orchestra), and the one recorded here is a compilation of the three versions. This remarkable program concludes with the “Concerto Op.123” for Trumpet and Orchestra from 1866, and our enthusiasm remains intact in that the passion of the interpreters at hand is communicative. A real resurrection of forgotten scores, this SACD is a rare pearl to treasure.

Translation Lawrence Schulman

Disponible surCodaex
Visuel