Opus Haute Définition e-magazine

G. Puccini

Tosca

Fiorenza Cedolins, Marcelo Alvarez, Ruggero Raimondi. Orchestra e Coro dell‘ Arena di Verona. Daniel Oren (dir)

Arthaus Musik 108027, Intégral Distribution

Blu-ray disc. Dolby TrueHD. DTS

Tosca est un opéra en trois actes de Giacomo Puccini, sur un livret de Luigi Illica et Giuseppe Giacosa, d’après la pièce de Victorien Sardou. Il fut créé le 14 janvier 1900 au Teatro Costanzi de Rome. L’action se déroule à Rome en juin 1800. Floria Tosca, cantatrice, aime le peintre Mario Cavaradossi, mais celui-ci est emprisonné pour avoir caché un prisonnier politique évadé. Scarpia, le chef de la police, est lui aussi amoureux de Tosca, et exerce un chantage sur elle : il fera libérer Cavaradossi si elle s’offre à lui. Il organisera alors un simulacre d’exécution du peintre avec des balles à blanc. Tosca fait mine d’accepter, mais à peine les hommes de Scarpia ont-ils emmené le peintre vers son lieu d’exécution que Tosca tue le chef de la police d’un coup de poignard. Scarpia exercera encore sa perfidie après sa mort, car les fusils tirent en fait des balles réelles. Tosca, qui assistait à l’exécution, emportée par le désespoir, se suicide en se jetant du haut d’une tour. L’air le plus connu de l’opéra est celui chanté par Tosca au deuxième acte Vissi d’arte, Vissi d’amore (J’ai vécu pour l’art et pour l’amour), qu’elle prononce après que l’infâme Scarpia lui ait proposé son horrible marché. Déjà sorti chez TDK, ce DVD reparaît en Blu-ray sous le label Arthaus Musik. Cette nouvelle interprétation de la Tosa n’effacera certainement pas celle de Victor de Sabata avec Maria Callas (EMI en 1953) ou même celle de Nicola Rescigno avec Mirella Freni, Luciano Pavarotti (en 1978, Decca). Cependant, comme version intermédiaire, cette représentation donnée en juin 2006 dans les Arènes de Vérone, est honorable quoiqu’un peu appuyée par moment et même agaçante avec ce côté grand spectacle. Fiorenza Cedolins est une Fiora fort crédible, Marcelo Alvarez un Mario assez convaincant. Certes, Ruggero Raimondi n’a plus la splendeur d’antan mais il conserve quelques beautés dans son interprétation du baron Scarpia. Finalement, plus le temps passe, et plus Daniel Oren prend de l’assurance en offrant un spectacle qui se laisse voir.

Yannick Rolandeau

Disponible surIntegralmusic.fr
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