Opus Haute Définition e-magazine

The Salzburg Festival

Tony Palmer (réalisateur)

Terra Musica TP-DVD123, Codaex Distribution

DVD stéréo

Autre film du réalisateur Tony Palmer, spécialiste de la biographie télévisée des compositeurs en musique classique. Il consacre ici un film fleuve au festival de Salzbourg. A l’aide d’entretiens (par exemple de Placido Domingo, Valery Gergiev, James Levine, Riccardo Muti, Simon Rattle et de plein d’autres) et d’images d’archives, Tony Palmer revisite le célèbre festival qui est un peu le festival de Cannes de la musique. Avec les qualités et les défauts inhérents à ce genre de gros gâteau médiatique. Bien sûr, nous en passons par l’historique et de toutes les personnalités qui ont laissé trace de leur passage dans le gros gâteau : de Toscanini à Karajan en passant par Brendel, Pollini et j’en passe car il est impossible de les citer tous (tel Richard Strauss…). Tony Palmer montre aussi le côté kitsch et commercial (voir cet horrible dessin animé sur Mozart où l’on met en parallèle Mozart et des stars du football), plein de paillettes et de superficialité en même temps que de beauté. Mais d’abord une opération commerciale… Tony Palmer réussit à faire plus ou moins le tour du festival en l’espace de plus de trois heures… Une belle réussite.

Yannick Rolandeau

Here is another film by director Tony Palmer, specialist in television biographies of classical music composers. He here devotes an epic film to the Salzburg Festival. With the help of interviews (for example, with Placido Domingo, Valery Gergiev, James Levine, Riccardo Muti, Simon Rattle, and many others) and archival images, Tony Palmer revisits the famous festival, which could be called the Cannes film festival of music. With the qualities and defects inherent in this kind of large media pie. Of course, we are told the history of all the personalities who have left legacies of their passage in this large pie: from Toscanini to Karajan, not to forget Brendel, Pollini, and so on, for it is impossible to cite them all (such as Richard Strauss…). Tony Palmer also shows the kitsch, commercial side (see the horrible cartoon on Mozart where Mozart and football stars are compared), full of dazzle and superficiality, as well as beauty. But, first and foremost, a commercial operation… Tony Palmer manages to more or less cover the festival in about three hours… And he succeeds.

Translation Lawrence Schulman

Disponible surCodaex
Visuel