Voici une nouvelle version de la quatrième symphonie de Gustav Mahler qui ne laissera pas indifférent, comme ce fut le cas en son temps, avec la critique, lors de sa première audition en 1901. Cependant il est important de souligner, avec le musicologue Michael Steinberg, que : « Mahler a conçu certaines parties de la symphonie N°4 à partir de la fin, en sorte que le lied apparaît comme l’issue de ce qui avait été composé huit années après lui. Il était important pour lui que les auditeurs comprennent clairement comment les trois premiers mouvements dirigent tous l’auditeur vers le finale, où ils sont résolus ». Après une décevante première symphonie, Manfred Honech nous gratifie ici d’une des plus inventives interprétations de la Quatrième. Avec un orchestre de Pittsburgh des grands jours, Honech n’hésite pas à mettre en avant différents pupitres et notamment les cuivres pour offrir une vision à la fois vibrante, mouvante et poétique. Une vision inspirée, voire unique de bout en bout avec un lied final d’une finesse d’exécution exemplaire. Exemplaire, la prise de son en pur DSD stéréo uniquement l’est tout autant et, pour tout dire, c’est aux côtés de l’incontournable version d’Ivan Fisher, parue chez Channel Classics, que nous placerons celle-ci. Une référence absolue.
Jean-Jacques Millo Here is a new version of Gustav Mahler’s Fourth Symphony that will leave no one indifferent, as was the case with critics of his time when it was first heard in 1901. Yet, it is important to emphasize, along with musicologist Michael Steinberg, that: “Mahler conceived certain parts of the symphony N°4 starting with the end, so the song appears to be the result of what had been composed eight years earlier. It was important for him that the listener clearly understand how the first three movements all direct the listener toward the end, where they are resolved.” After a disappointing First Symphony, Manfred Honech delights us here with one of the most inventive interpretations of the Fourth. With a Pittsburgh Orchestra at its best, Honech does not hesitate in spotlighting various soloists, and notably the brass, in order to offer a vision that is vibrant, moving, and poetic all at once. An inspired vision, unique from beginning to end, with a final song delicate in its exemplary execution. Exemplary, the sound recording in pure DSD stereo is equally so, and, to tell all, it is along side the landmark version by Ivan Fisher, issued by Channel Classics, that we would place this version. An absolute reference. Translation Lawrence Schulman Disponible sur | |
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