Au programme de ce SACD, des Airs et des Ouvertures de Giuseppe Verdi et Giacomo Puccini. Tout cela débute avec « Lunge da lei per me non v’ha diletto… De miei bolenti spiriti… O moi rimorso » de la Traviata, puis vient le prélude du même opéra. Rigoletto est également présent avec « Ella mi fu rapita… Parmi veder le lagrime… ». Un Ballo in maschera avec « Forse la soglia attinse… », Macbeth avec le prélude et l’air de Macduff « O figli, o figli miei… Ah, la paterna mano…. ». Pour Puccini, nous commençons avec Il Tabbaro et l’air « Hai ben Ragione », puis c’est La Bohême avec « Che gelida manina », Turandot et le fameux « Nessun dorma », l’ouverture de « La Forza del destino » de Verdi et pour finir deux airs de Tosca « Recondita armonia » et, autre morceau de bravoure « E lucevan le stelle ». Accompagné par le jeune orchestre de Minsk que dirige assez prosaïquement Wilhelm Keitel, le ténor gallois Timothy Richards laisse son timbre chaleureux s’épanouir sans jamais vraiment convaincre. Bref, pour tout dire, un récital sans grand intérêt.

Jean-Jacques Millo

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