Voici les Concertos pour piano N°9 « Jeune homme » et N°12 de Wolfgang Amadeus Mozart dans leur version pour piano-forte. « Mozart fut un très grand virtuose du piano, souligne la musicologue Adélaïde de Place. La majeure partie de son œuvre pour clavier a été écrite pour le piano-forte, - seules ses toutes premières pièces ont été dédiées au clavecin. Dans les années 1770, le piano-forte était un instrument nouveau qui n’avait que quelques décennies d’existence, et dont le mécanisme subissait de perpétuelles améliorations. Sa vogue s’intensifiant rapidement avec les progrès de sa facture, cet instrument nouveau allait peu à peu supplanter le clavecin, son concurrent, et le remplacer dans les dernières années du XVIIIème siècle ». Dans cet enregistrement à l’émotion cruellement absente, Ronald Brautigam et la Kölner Academie ne convainquent guère, et c’est avec une réelle frustration que l’on quitte ce SACD dans lequel le plaisir musical ne s’incarne en aucune manière.

Jean-Jacques Millo

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