Opus Haute Définition e-magazine

W. McGregor

Three Ballets

Mara Galeazzi, Sarah Lamb, Leanne Benjamin, Steven McRae. Royal Opera house.

Opus Arte OA BD7083, Codaex Distribution

Blu-ray disc. Dolby TrueHD. DTS

Ces trois ballets sont signés Wayne McGregor. Après avoir étudié la danse à l’University College, à Bretton Hall et dans la José Limon School de New York, ce dernier fonde en 1992 sa compagnie : la Wayne McGregor Random Dance Company et se fait remarquer dès ses premières chorégraphies, Xeno 1 2 3 (1993) et Labrax (1994). De 1993 à 1994, il est chorégraphe-résident du Place Theatre. Parallèlement à sa compagnie, il chorégraphie les opéras Orpheus et Eurydice (1994) et le Mariage de Figaro (1995) pour le Scottish National Opera, Salome (1996) pour l'English National Opera ainsi que pour le film Bent de Sean Mathias. Le premier Chroma (2006 sur une musique de John Talbot et Jack White III) se passe sur un décor minimaliste. Si l’on a l’impression d’une chorégraphie aux lignes brisées et parfois un peu vaines, les mouvements des danseurs sont en général très beaux et très bien dirigés. De plus, ils sont tous excellents. C’est peut-être ce côté parfait qui est dérangeant en soi. Au bout d’un moment, l’on ressent comme une petite gêne devant cette exécution presque trop carrée. Un peu mécanique pour tout dire dans le « désordre apparent ». Le second, Infra (2008 sur une musique de Max Richter) est différent. En hauteur, sur une sorte de bande noire défile des silhouettes numériques qui marchent. Sans doute trop conceptuelle comme idée, mais une fois de plus la chorégraphie est fort belle. En bas sur la scène, les danseurs s’exécutent dans des figures remarquables. Enfin, la dernière chorégraphie, Limen (2009 sur une musique de Kaija Saariaho) est baignée d’une lumière bleutée et explore les limites. On peut reprocher le côté cérébrale (proche de la musique de Philip Glass). Il s’agit tout de même d’un beau DVD malgré quelques idées trop ancrées dans la mode de leur époque.

Yannick Rolandeau

These three ballets are signed Wayne McGregor. After having studied dance at University College in Breeton Hall and at the José Limon School in New York, in 1992 he founded his own company: the Wayne McGregor Random Dance Company, and got attention starting from his first choreographies, Xeno 1 2 3 (1993) and Labrax (1994). From 1993 to 1994, he was resident choreographer at the Place Theatre. Parallel to his activities at his company, he choreographed the operas Orpheus and Eurydice (1994) and The Marriage of Figaro (1995) for the Scottish National Opera, Salome (1996) for the English National Opera, as well as the film Bent by Sean Mathias. The first Chroma (2006, on music by John Talbot and Jack White III) takes place on a minimalist set. Although one has the impression of a choreography of broken lines and sometimes a bit vain, the dancers’ movements are in general very beautiful and very well directed. What’s more, they are all excellent. It is perhaps this perfect side that is annoying. After a while, one is almost bothered before this execution that is almost too meticulous. A bit mechanical, in brief, in “apparent disorder.” The second, Infra (2008, on music by Max Richter) is different. Above, on a kind of black wire, parade digital silhouettes that walk. No doubt too conceptual as an idea, the choreography once again is quite beautiful. Below on the stage, the dancers perform remarkable figures. Finally, the last choreography, Limen (2009, on music by Kaija Saariaho) is bathed in bluish light and explores limits. One can contest its cerebral side (close to the music of Philip Glass). Still, here is a beautiful DVD despite a few ideas which are too rooted in contemporary style.

Translation Lawrence Schulman

Disponible surCodaex
Visuel