Opus Haute Définition e-magazine

Igor Strawinsky

Le Sacre du Printemps. Pétrouchka (1911)

Bergen Philharmonic Orchestra. Andrew Litton (direction)

BIS 1474, Codaex Distribution

Super Audio CD hybride stéréo/multicanal

Créé en 1913 à Paris sous la direction de Pierre Monteux, le Sacre du Printemps d’Igor Strawinsky est un ballet en deux parties sur des tableaux de la Russie Païenne. L’argument est défini par le compositeur lui-même dans sa biographie : « J’eus soudain la vision d’un grand rite sacral païen, avec de vieux sages assis en cercle observant la danse à mort d’une jeune fille qu’ils sacrifient pour leur rendre propice le dieu du printemps ». La première partie intitulée « Le baiser à la terre » est, comme la seconde, « Le grand sacrifice », faite d’incantations et de jeux liés au rite en question. Avec un orchestre imposant, le compositeur russe nous transporte au cœur d’un univers de légendes barbares animées par des rythmes aux mille couleurs. Le ballet en quatre tableaux « Pétrouchka » (ici dans sa version originale de 1911) fut révisé en 1947. A la tête de l’orchestre philharmonique de Bergen, Andrew Litton nous livre une version du Sacre d’une rare pertinence alliée à une maîtrise des pupitres remarquable. Le résultat rend à merveille le mystère de l’argument du ballet et nous plonge littéralement au cœur du rituel. Il en est de même pour Pétrouchka dont la verve et les couleurs n’ont pas fini de nous hanter. Un SACD de référence dans une prise de son fascinante et éblouissante.

Jean-Jacques Millo

First performed in 1913 in Paris under the direction of Pierre Monteux, The Rite of Spring by Igor Strawinsky is a ballet in two parts based on Russian peasantry. The argument is defined by the composer himself in his biography: “I suddenly had the vision of a great sacral pagan rite, with two wise men seated in a circle observing the death dance of a young girl they are sacrificing to make the god of spring more favorable to them.” The first part, called “The kiss of the earth” is, as the second, “The great sacrifice,” made up of incantations and games related to the rite in question. With a large orchestra, the Russian composer transports us to the heart of a universe of barbarous legends animated by multi-colored rhythms. The ballet in four scenes, “Petrouchka” (here in the original version from 1911) was revised in 1947. At the head of the Bergen Philharmonic Orchestra, Andrew Litton gives us a version of the Rite unparalleled in its focus and remarkable in its orchestral detail. The result wonderfully translates the mystery of the argument of the ballet and literally plunges us in the heart of the ritual. The same can be said for Petrouchka, whose verve and colors remain stamped on us. Here is a landmark SACD in a sound recording that is fascinating and dazzling.

Translation Lawrence Schulman

Disponible surCodaex
Visuel