Opus Haute Définition e-magazine

V. Bellini

La Sonnambula

Eglise Gutirrez, Simone Alaimo, Antonino Siragusa. Orchestra e coro del teatro Lirico di Cagliari. Maurizio Benini (dir)

Dynamic 33616, Codaex Distribution

DVD stéréo / DTS

La sonnambula (La Somnambule) est un opéra en deux actes de Vincenzo Bellini sur un livret de Felice Romani. Créée au Teatro Carcano de Milan le 6 mars 1831, il est considéré, avec Les Puritains et Norma, comme l’un des trois chefs-d’œuvre du compositeur. Bellini compose La sonnambula en deux mois, pendant son séjour à Moltrasio, dans la villa des comtes Lucini Passalacqua, près de la résidence de Giuditta Turina, une jeune femme avec laquelle il entretenait une relation sentimentale. L'œuvre est créée au Teatro Carcano de Milan le 6 mars 1831. Le compositeur dirige l'orchestre, les deux principaux interprètes étant Giuditta Pasta et Giovanni Rubini. Le livret est tiré de La Somnambule, un vaudeville d'Eugène Scribe (1819) qui avait déjà fait l'objet d'une adaptation pour le ballet-pantomime du même nom créé par Jean-Pierre Aumer en 1827 et sous-titré L'arrivée d'un nouveau seigneur. L’histoire est simple : Aux noces d'Elvino et Amina, la seule à être mécontente est l'aubergiste Lisa : elle est elle aussi amoureuse du jeune rentier et refuse les avances d'Alessio, un autre jeune du village. Arrive le comte Rodolfo qui connaît les lieux. Fils du défunt seigneur du château, il s'installe à l'auberge de Lisa et adresse des compliments à Amina. Les villageois l'avertissent que le village est hanté par la présence d'un fantôme. Entretemps, les flatteries du comte ont excité la jalousie d'Elvino. Dans sa chambre, Rodolfo courtise Lisa quand elle s'enfuit mais reconnaît Amina qui, en état de somnambulisme, se rend dans la chambre du comte. Etrange mise en scène composée de décors comme de photographies dirait-on et de décors réels. Ce n’est pas toujours très heureux mais ce n’est trop déshonorant non plus par rapport à ce qu’on peut voir. Les costumes sont en revanche superbes et nous sommes au moins replacés dans un certain contexte. Ce sont les interprètes qui relèvent un tant soit peu cette interprétation. Sans être phénoménale non plus, elle reste correcte et l’on suit avec un certain intérêt les chanteuses et chanteurs plus impliqués dans cet exercice de haute voltige.

Yannick Rolandeau

Disponible surCodaex
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