La Fanciulla del West (La Fille du Far-West) est un opéra en trois actes de Puccini sur un livret de Carlo Zangarini (1874-1943) et Guelfo Civinini (1873-1954) d'après le drame de David Belasco (1853-1931), The Girl of the Golden West. La première représentation eut lieu le 10 décembre 1910 au Metropolitan Opera de New York sous la direction d'Arturo Toscanini avec Emmy Destinn, Enrico Caruso et Pasquale Amato. L'action se situe dans un camp de mineurs au pied des Cloudy Moutains, en Californie, à l'époque de la ruée vers l'or de 1849-1850. Dans le Polka-Bar, saloon que tient Minnie, une jeune femme décidée, des mineurs jouent aux cartes et boivent pour vaincre l’ennui. Il y a aussi Jack Rance, le shériff du lieu. Ashby, le correspondant d’une agence de transports, veut capturer le bandit Ramerrez, auteur de nombreux vols. Une dispute éclate entre Rance et un mineur, tous deux amoureux de Minnie. Rance déclare ses sentiments à Minnie qui rêve du grand amour. Un homme qui dit se nommer Johnson (en fait Ramerrez) entre. Minnie et lui se sont connus naguère mais elle ignore qu’il est devenu un bandit. Rance, jaloux, quitte le saloon pour tenter d’arrêter Ramerrez. Dans sa cabane, Minnie accueille Johnson et lui conte son existence. Rance et des mineurs passent prévenir Minnie que Johnson est en fait Ramerrez. Ici, dans cette représentation « new look », les mineurs ressemblent à des rockers dans une espèce de crypte laide et moche qui est censée faire office de mine ! Où est alors le Far-West ? Pourquoi nous présenter des images de la bourse au début de l’opéra ? Pour faire anti-capitaliste ? Que tout cela sent le truc pour appâter le rebelle en charentaises ! L’opéra n’a pas de chance en ce moment tellement nous sommes dans une perpétuelle surenchère de décors laids et/ou abscons !

Yannick Rolandeau

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