La quatrième et dernière symphonie de Franz Schmidt (1874-1939) est une œuvre douloureuse. Intitulée "Requiem pour ma fille", elle fait référence à la perte de l’enfant du compositeur autrichien qui écrivit d'ailleurs à propos de la partition : "Je ne sais pas si c'est mon œuvre la plus forte mais c'est en tout cas la plus vraie et la plus intérieure". Créée en 1934, cette dernière est en quatre mouvements enchaînés. Dans cet enregistrement en public, la direction de Stefan Blunier n'émeut guère et nous chercherons en vain le poids de douleur que recèlent les notes de Schmidt. Alors, c'est sans doute vers la version de Yakov Kreizberg, en SACD parue chez Pentatone, qu'il faudra se tourner pour un souffle sensiblement plus profond et évocateur, avec un programme similaire, dans une prise de son en pur DSD exemplaire.
Jean-Jacques Millo Disponible sur | |
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