Les Quatuors de l’Opus 54 de Joseph Haydn sont au nombre de trois et sont généralement intégrés à l’Opus 55 pour former une série de six parfois appelée « Quatuors Tost » du nom du violoniste pour lequel Haydn composa les œuvres à Esterhazy. Ou en tout cas on le suppose, car comme le souligne Marc Vignal, « On ne connaît pour l’Opus 54/55 aucun dédicataire, mais Tost fut étroitement associé à cette série. Peut-être est-ce en songeant à lui que Haydn écrivit ici – dans l’opus 54 surtout – des parties de premier violon particulièrement virtuoses, mais ce n’est pas prouvé. La brillance violonistique des ouvrages se manifeste non seulement dans d’irrésistibles premiers mouvements, mais aussi dans d’étranges mouvements lents. L’opus 54/55 est un recueil à la fois très public et expérimental ». Le Quatuor Parkanyi illustre parfaitement les caractéristiques de ces partitions envoûtantes, dans un équilibre idéal, entre virtuosité et profondeur, entre ivresse et lumière. Dans une prise de son magnifique de présence, ce SACD est véritablement jubilatoire.
Jean-Jacques Millo The Quartets of Opus 54 by Joseph Haydn count three in all and are generally included in Opus 55 to form a series of six, sometimes called the “Tost Quartets,” named for the violinist for whom Haydn composed the works in Esterhazy. That is what we presume in any case, for, as Marc Vignal writes, “We know of no one to whom Opus 54/55 was dedicated, although Tost was closely associated with this series. It is perhaps in thinking of him that Haydn wrote – above all in Opus 54 – particularly virtuoso parts for the first violinist, but this has not been proven. The violin’s brilliance in the works not only comes out in the irresistible first movements, but also in the strange slow movements. Opus 54/55 is a collection that is both very public and experimental.” The Parkanyi Quartet perfectly illustrates the characteristics of these enchanting scores, in perfect balance between virtuosity and depth, euphoria and light. Magnificently recorded, this SACD is truly jubilatory.
Translation Lawrence Schulman |