Le fameux Stabat Mater de Pergolèse datant de 1736 « commande de la Confraternité de Saint-Louis du Palais, fut commencé à Naples et achevé à Pozzuoli au monastère des pauvres capucins en 1736, souligne Sylvie Bouissou. Par un curieux concours de circonstances le manuscrit autographe du Stabat Mater fut légué par Pergolèse lui-même, quelques jours avant sa mort, à son vieux maître du conservatoire des pauvres de Notre Seigneur Jésus Christ, Francesco Feo ». Salve Regina en do mineur est une antienne pour soprano, deux violons et basse continue. Ces deux œuvres religieuses sont ici séparées par le Concerto pour flûte en sol majeur qui n’est pas de la plume du compositeur italien, et la Sinfonia en fa majeur pour violoncelle et basse continue, de caractère plus authentique. L’ensemble Florilegium, le contre ténor Robin Blaze et la soprano Elin Manahan Thomas trouvent dans ces pages sacrées l’écrin idéal pour laisser s’épanouir une expression musicale exemplaire, indéniablement placée sous le sceau de la grâce. De même pour les œuvres instrumentales avec Ashley Solomon à la flûte et Jennifer Morsches au violoncelle. Il ne reste alors qu’à fermer les yeux et à se laisser porter par le souffle, à la fois léger et profond, d’une interprétation magistrale et inspirée. Un des plus beaux SACD de cette rentrée 2010.
Jean-Jacques Millo The well-known Stabat Mater by Pergolèse, a “commission of the Fraternity of Saint Louis of the Palace dating from 1736, was begun in Naples and finished in Pozzuoli in the monastery of the poor Capuchins in 1736,” remarks Sylvie Bouissou. “In a strange series of circumstances, the autograph manuscript of the Stabat Mater was bequeathed by
Pergolèse himself, a few days before his death, to Francesco Feo, his old teacher at the conservatory of the poor of Our Lord Jesus Christ.” Salve Regina in C minor is an antiphony for soprano, two violins and bass. These two religious works are here separated by the Concerto for Flute in G major, which is not by the Italian composer, and the Sinfonia in F major for Cello and Bass, which is of more authentic character. Florilegium, the counter tenor Robin Blaze, and the soprano Elin Manahan Thomas have all found in these sacred pages the ideal setting wherein exemplary musical expression blooms. There is no denying that all here is marked with the stamp of grace. The same can be said for the instrumental works with Ashley Solomon on the flute and Jennifer Morsches on the cello. One need only close one’s eyes to be swept away by light and profound vitality of a magisterial and inspired interpretation. This is one of the best SACDs of the season.
Translation Lawrence Schulman Disponible sur | |
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