Voici un autre documentaire de Tony Palmer conçu d’après les mémoires de Rachmaninov. On change radicalement d’optique par rapport à ce qu’on a pu voir jusqu’ici du même réalisateur. Cette fois-ci, il s’agit d’un documentaire avec la participation du petit fils du célèbre compositeur, Alexander Rachmaninov. Celui-ci est reçu en grande pompe par les dirigeants. Le film est aussi commenté par le grand acteur anglais John Gielguld qui raconte la vie de Rachmaninov d’après ses propres mémoires. Tout ce dispositif devient un peu ennuyeux par moment car, contrairement à l’habitude chez Tony Palmer, cela devient assez illustratif comme façon de retracer la musique d’un compositeur illustre. Voire franchement académique même si l’on invite de la famille pour meubler certaines faiblesses. Ce n’est pas très passionnant. Il est vrai que l’on attendait mieux au vu des précédents documentaires du même réalisateur. La musique est dirigée pour l’occasion par Valery Gergiev et l’orchestre et choeur du Théâtre Mariinski. Là aussi (et on a du mal à comprendre le phénomène dans sa globalité), une fois de plus la digitalisation est calamiteuse.
Yannick Rolandeau Disponible sur | |
|