A propos de la symphonie N°9 de Schubert, Schumann déclarait : « Je le déclare tout de suite et tout net : qui ne connaît pas cette symphonie ne connaît encore que peu de choses de Schubert ». Et la musicologue Brigitte Massin soulignait : « Après l’achèvement de la symphonie en si mineur, au contenu trop intériorisé sans doute, Schubert, dans un sursaut de vitalité, emprunte un tout autre chemin. Partant du même effectif orchestral – on retrouve ici les trois trombones de l’ « Inachevée » - mais dans la clarté d’ut majeur et non plus le tragique de si mineur, il conçoit une œuvre au plan grandiose ». A l’instar de ses récents enregistrements des symphonies de Schumann qui ont peu convaincu, Thomas Dausgaard demeure sur la même ligne interprétative « allégée » où notamment le tragique schubertien semble évaporé, dissolu, effacé…
Jean-Jacques Millo Disponible sur | |
|