La composition du Requiem de Dvorak débuta en janvier 1890 pour s’achever en octobre de la même année. L’œuvre ne fut pas destinée au culte et, « à la différence des deux autres célèbres requiem de Berlioz et de Verdi composés pour la salle de concert, il ne suscite pas la peur, précise Aad van der Ven. Dans ce sens, il s’agit d’un requiem « positif », dans lequel les parties solistes sont fortement liées à la participation du chœur ». A la tête de l’orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam, Mariss Jansons ne parvient pas à convaincre totalement tellement sa direction semble en dehors de l’œuvre. L’inspiration n’est pas au rendez-vous, et l’émotion n’est guère présente. C’est fort dommage car sur support SACD, en multicanal notamment, la partition du compositeur Tchèque attend toujours sa référence. En complément, la Symphonie N°8 sied mieux au chef qui tire de l’orchestre néerlandais de belles sonorités aux couleurs chaudes et puissantes. Bref, une réussite mitigée…
Jean-Jacques Millo Disponible sur | |
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