Voici trois concerts du très célèbre directeur d’orchestre Herbert von Karajan donnés en novembre 1957 à Tokyo, au NHK, concert hall. Trois œuvres , une de Richard Wagner, le prélude des Maîtres chanteurs de Nuremberg, une autre de Richard Strauss, le poème symphonique Don Juan, et enfin de Ludwig Van Beethoven, la cinquième symphonie. Le document ne vaut pas tant pour l’interprétation en soi, car Herbert von Karajan a déjà donné de splendides interprétations de ces œuvres dans des disques de référence que par la puissance, visuellement parlant, dégagée par sa présence en tant que chef d’orchestre. Sur ce point, le noir et blanc de cet enregistrement est plutôt de bonne qualité. Mais la chose la plus évidente est ce que Herbert von Karajan parvient à tirer de son orchestre. Alors qu’il fut très critiqué en son temps pour ces interprétations, que dirait-on aujourd’hui de l’orchestre Philharmonique de Berlin ? Or, voilà un beau démenti où ce même orchestre est ici en pleine forme et dégage une époustouflante santé dans des interprétations, certes un peu massives par instant, mais ô combien bouillonnantes d’énergie ! Un petit défaut dans ce DVD, les sautes de son, évidemment assez gênantes par moment, nous faisant passer d’un bon niveau à un niveau médiocre.
Yannick Rolandeau Here are three concerts from November 1957 at the NHK concert hall by the famous conductor Herbert von Karajan. Three works, one by Richard Wagner, the prelude from The Mastersingers of Nuremberg, another by Richard Strauss, the symphonic poem Don Juan, and finally Ludwig Van Beethoven’s Fifth Symphony. The document is interesting not so much for the interpretation itself in that Herbert von Karajan has already provided us splendid interpretations of these works in landmark recordings, but for the power, visually speaking, he displays by his presence as conductor. The black and white on this recording is of rather good quality, but what is most evident is what Herbert von Karajan manages to get out of his orchestra. While he was very criticized in his time for these interpretations, what can today be said of the Berlin Philharmonic? What can be said is that this performance is an eloquent rebuttal in which the same orchestra is here in fine form, fitter than ever, somewhat heavy at times but brimming with energy. The DVD’s only flaw is its fluctuating volume where we go from a correct level to a mediocre one, which is rather annoying at times.
Translation Lawrence Schulman Disponible sur | |
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