Opus Haute Définition e-magazine

Franz Schubert

Intégrale de l’Œuvre pour Violon et Piano Vol : 2

Julia Fisher (violon et piano). Martin Helmchen (piano)

Pentatone PTC 5186 348, Codaex Distribution

Super Audio CD hybride stéréo/multicanal

Avec ce deuxième volume consacré aux œuvres pour Piano et Violon de Franz Schubert (Sonate « Duo » D.574 Op. Posth.162, Sonate D.934 Op. Posth.159) c’est une nouvelle fois le talent flamboyant des deux jeunes artistes en présence qui interpelle. L’équilibre parfait de leur osmose, la poésie ineffable que dégage leur discours musical, la complicité de chaque instants, tout cela fait Schubert, rien que Schubert dans ce qu’il a de plus humain, de plus intrinsèquement bouleversant. Un Schubert parfois même méconnu dans ces partitions pour deux instruments que l’on redécouvre dans cet enregistrement de premier plan. Un Schubert révélé en quelques sortes. Car Julia Fisher subjugue toujours, voire plus, pour son approche de la Fantaisie D.940 Op.103 dans laquelle elle retrouve son instrument premier : le piano, dont elle tire des phrasés exemplaires. Et à ses côtés, « la seconde voix » de Martin Helmchen se fond admirablement dans une inspiration commune, un dialogue à quatre mains d’une finesse inouïe. Du grand art… véritablement.

Jean-Jacques Millo

With this second volume devoted to the works for piano and violin of Franz Schubert (Sonata “Duo” D.574 Op. Posth.162, Sonata D.934 Op. Posth.159), it is once again the flamboyant talent of the two young artists performing that stops us in our tracks. The perfect equilibrium of their osmosis, the ineffable poetry their musical discourse gives off, the complicity of every moment, are the real Schubert, and only Schubert in what makes him most human and intrinsically overwhelming. A Schubert that is even somewhat unknown in these scores for two instruments that one discovers in this first-class recording. Schubert is revealed. For, Julia Fisher puts us, as ever, under her spell, and here even more so by her approach in the Fantasy D.940 Op.103 in which she returns to her first instrument: the piano, from which she extracts exemplary phrasing. Alongside her, the “second voice” of Martin Helmchen melds with hers in common inspiration, a dialogue in four hands of unheard of delicacy. Here is truly great art.

Translation Lawrence Schulman

Disponible surCodaex
Visuel