Opus Haute Définition e-magazine

Robert Schumann

Quatuor à Cordes Op.41 N°1 . Quintette pour Piano Op.44

Evgeni Koroliov (piano). Quatuor Prazak.

Praga Digitals PRD 250265, Harmonia Mundi Distribution

Super Audio CD hybride stéréo/multicanal

Voici un enregistrement commémoratif pour célébrer le bicentenaire du compositeur allemand et dont le programme reprend le concert du 8 janvier 1843 au Gewandhaus de Leipzig. Ce dernier fut exécuté par Clara Schumann et le Quatuor David. « En 1842, précise Pierre-Emile Barbier, Schumann termina les trois Quatuors à cordes en quelques semaines seulement, mais non sans s’être livré auparavant à un travail préparatoire qui consista notamment en l’étude approfondie des principaux chefs-d’œuvre laissés dans le genre par Haydn, Mozart et Beethoven ». Le Quintette pour piano et cordes en mi bémol majeur Op.44 fit, quant à lui, le bonheur de Wagner qui déclara « Votre Quintette, très cher Schumann, m’a beaucoup plu ; j’ai prié votre chère épouse de le jouer deux fois. J’ai encore très présents à l’esprit les deux premiers mouvements. Quant au finale, il m’aurait sans doute plu davantage si j’avais pu l’entendre une fois séparément. Je vois quel chemin vous voulez suivre, et puis vous assurer que c’est aussi le mien, là est l’unique chance de salut : la beauté ». Le pianiste Evgeny Koroliov et le Quatuor Prazak sont dignes de tous les éloges tant leur jeu inspiré déborde de vie, de passion et d’ardeur. Un grand SACD Schumann dans une prise de son DSD remarquable.

Jean-Jacques Millo

String Quartets Op.41 N°1. Piano Quintet Op.44

Here is a commemorative recording that celebrates the bicentenary of the German composer, and whose program replicates the concert on January 8, 1843 at the Gewandhaus in Leipzig at which Clara Schumann and the David Quartet performed. “In 1842,” writes Pierre-Emile Barbier, “Schumann had completed the three String Quartets in just a few weeks, without however going through the preparatory work of thoroughly studying the major works of the genre by Haydn, Mozart and Beethoven.” The Quintet for Piano and Strings in E flat major Op.44 was a delight for Wagner, who declared, “Your Quintet, very dear Schumann, has pleased me very much; I asked your dear wife to play it twice. I can still hear in my mind the first two movements. As for the finale, it would have pleased me even more had I been able to hear again separately. I can see what path you wish to follow, and can assure you that it is also mine, that is the path that leads to beauty.” The pianist Evgeny Koroliov and the Prazak Quartet well deserve praise for their playing, which overflows with life, passion, and zeal. Here is a major Schumann SACD in a remarkable DSD recording.

Translation Lawrence Schulman

Visuel