Nous le savons bien aujourd’hui, Francesco Maria Veracini fut en son temps un grand violoniste. Mais comme le souligne Federico Guglielmo lui-même, « c’est au cours du dix-huitième siècle que le concept du « violoniste –compositeur » atteignit son importance maximale. Une importance qui ne fut plus jamais égalée par la suite, même si plusieurs noms illustres furent encore associés au violon – Paganini, Vieuxtemps, Sarasate, Ysaïe et Kreisler. L’impulsion décisive de ce succès sans précédent à travers l’Europe venait assurément d’Italie. Une liste impressionnante, bien qu’incomplète, inclurait sans aucun doute les noms de Corelli, Torelli, Vivaldi, Dall’Abaco, Tessarini, Mascitti, Veracini, Bonporti, Tartini, Facco, Geminiani, Locatelli, Somis, Nardini, Pugnani, Giardini et Lolli. Un grand nombre de ces violonistes étaient non seulement des figures de proues en tant que virtuoses et compositeurs, mais aussi des théoriciens et des pédagogues hors pairs ». Pour ce premier volume, deux ouvertures, deux sonates et un concerto sont au programme. Avec son ensemble jouant sur instruments d’époque, Federico Guglielmo défend ces œuvres dans une approche fervente et rigoureuse à la fois. Une intégrale à suivre…
Jean-Jacques Millo Disponible sur | |
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