Dans une production musicale conséquente, l’œuvre pour orgue de Günther Becker (1924-2007) ne tient que sur un seul disque. Le compositeur allemand ne peut donc se placer aux côtés d’un Olivier Messiaen dont les partitions pour l’instrument-Roi sont pléthoriques et d’une autre nature compositionnelle. Cependant, c’est un véritable laboratoire sonore que Becker a édifié, dans lequel la musique côtoie bruitage et résonnance acoustique. Le programme est donc bien court, avec « Trois Pièces pour Orgue » datant de 1978, « A la mémoire de Josquin » de 1975, « Interpolationen » de 1993 et pour finir « Meteoron » pour orgue, percussions et voix, composé en 1969. Martin Schmeding tente de faire vivre ces partitions d’inspiration inégale en parvenant néanmoins à rendre tangible l’univers particulier de Günther Becker. Une découverte qui ne manquera pas d’intérêt pour certains
Jean-Jacques Millo Disponible sur | |
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