La symphonie N°6 en la majeur d’Anton Bruckner se compose de quatre mouvements. Elle fut écrite durant l’année 1879 pour être achevée en 1881. C’est une période « heureuse » pour la musique du viennois, car l’accueil fait à la Quatrième symphonie fut véritablement enthousiaste. « C’est donc dans l’euphorie, dans la joie, spiritualisé, d’un remerciement à Dieu, qu’il acheva sa partition de la sixième symphonie » (François-René Tranchefort). Poursuivant une intégrale de belle tenue, certes un peu austère, mais de belle tenue tout de même, Marek Janowski et l’Orchestre de la Suisse Romande nous offrent ici une sixième des plus pertinentes, renouvelant la palette des coloris dans une approche à la fois puissante et poétique. La prise de son en pur DSD rajoute de l’épaisseur au discours musical pour un plaisir accru, sans artifice aucun. Une belle version à découvrir.

Jean-Jacques Millo

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