Probablement le meilleur volet d’une intégrale peu enthousiasmante, ce volume regroupe la symphonie N°3 en ré majeur Op.29 créée à Moscou en 1875, en cinq mouvements, pour laquelle le compositeur confiait : « Cette symphonie n’offre aucune idée spécialement heureuse, mais représente un pas en avant du point de vue de la facture », ainsi que la musique de scène de « Dimitri the Pretender and Vassily Shuisky », entracte et danses de l’opéra « The Voyevoda », la Sérénade pour l’anniversaire de Nikolaï Rubinstein, et pour finir les valses de l’opéra « Eugene Onegin » Op.24. Dans une prise de son chaleureuse, d’une belle présence, respectant timbres et acoustique, ce SACD est à découvrir, notamment pour son engagement interprétatif, ici marqué du sceau de l’évidence et qui fait malheureusement défaut aux autres volets de l’intégrale de Neeme Jarvi.

Jean-Jacques Millo

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