Opus Haute Définition e-magazine

Carl Maria von Weber

Symphonies N°1 & 2. Concerto pour Basson. Andante et Rondo Ungarese

Jaakko Luoma (basson). Tapiola Sinfonietta. Jean-Jacques Kantorow (direction)

BIS 1620, Codaex Distribution

Super Audio CD hybride stéréo/multicanal

Saluons d’emblée l’idée éditoriale offrant des œuvres relativement peu enregistrées. Les deux symphonies de Weber, datant des années 1807 et 1808, sont uniques dans la production du compositeur. Elles reflètent les prémisses du passage de l’ère classique à l’ère romantique avec un art consommé de l’orchestration. Le Concerto pour Basson en fa majeur fut composé en 1811 et demeure, ainsi que l’Andante et Rondo Ungarese des partitions dédiées au Basson, instrument peu en vogue au XIXème siècle. Après un enregistrement remarquable consacré aux concertos et au quintette pour clarinette (voir Opus HD N°22), Jean-Jacques Kantorow retrouve le Tapiola Sinfonietta et subjugue, une nouvelle fois, par une approche coloriste des œuvres abordées. Le basson exceptionnel de Jaakko Luoma participe de cette « fête sonore », que le multicanal magnifie encore davantage, et le charme opère de bout en bout dans un discours musical savamment architecturé. Du grand Art, tout simplement.

Jean-Jacques Millo

First and foremost, let us salute the release of works that are relatively rarely recorded. The two symphonies by Weber, dating from the years 1807 and 1808, are singular in the composer’s output. They reflect the premises of the passage from the classical era to the romantic with an accomplished art of orchestration. The Concerto for Bassoon in F major was composed in 1811 and remains, like the Andante and Rondo Ungarese, scores dedicated to the bassoon, an instrument that was not very popular in the 19th century. After a remarkable recording devoted to the concertos and the quintet for clarinet (see Opus HD N° 22), Jean-Jacques Kantorow reunites with the Tapiola Sinfonietta and entices us once again by his colorist approach to the works performed. Jaakko Luoma’s exceptional bassoon is part of this “sound feast” that the multicanal magnifies even more, and he weaves his charm from beginning to end in a wisely constructed musical discourse. This, quite simply, is art with a capital A.

Translation Lawrence Schulman

Disponible surCodaex
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