On connaît ce superbe ballet inspiré par Charles Perrault. Le roi Florestan XIV déclare qu'il y aura un baptême en l'honneur de la naissance de sa fille Aurore. Toutes les fées du royaume sont conviées et apportent chacune leur don pour la princesse. Alors que les fées lui offrent la beauté, la générosité et la grâce, elles sont interrompues par l'arrivée inattendue de l'horrible fée Carabosse, furieuse de ne pas avoir été invitée. Avec malveillance et rage, elle jette une malédiction sur la princesse Aurore : le jour de ses 16 ans, elle se piquera au doigt et en mourra. Heureusement, la fée des Lilas n'avait pas encore offert son don à la princesse. Elle reconnaît que le pouvoir de la fée Carabosse est trop grand pour qu'elle puisse annuler la malédiction. Néanmoins, elle annonce que la princesse se piquera le doigt, certes, mais qu'elle ne mourra pas : elle sera plongée dans un profond sommeil de cent ans et sera réveillée par le baiser d'un prince. Ce conte inspira à Piotr Ilitch Tchaïkovski ce ballet en un prologue et trois actes (1888-1889), dont la chorégraphie est signée par Marius Petipa. Nous voilà fort bien servi par le Royal Opera House qui, dans cette captation, porte le ballet à un sommet. Sommet visuel tout d’abord où la richesse et la poésie des décors éblouissent les yeux. Sommet dans la danse avec des interprètes qui sont tous remarquables de présence et de virtuosité : Viviana Durante (Princesse Aurora), Zoltán Solymosi (Prince Florimund), Anthony Dowell (Carabosse), Marianela Nunez (Fée Lilas), Genesia Rosato (Fée Carabosse), William Tuckett (roi Florestan XXIV), Elizabeth McGorian (la reine). Une grande réussite et un moment enchanteur.
Yannick Rolandeau Sleeping BeautyWe all know this superb ballet inspired by Charles Perrault. King Florestan XIV declares that there will be a baptism to honor the birth of his daughter Aurore. All the fairies of the realm are convoked, and each brings a gift for the princess. The fairies offer her beauty, generosity and grace, but are interrupted by the unexpected arrival of the horrible fairy Carabosse, who is furious at not having been invited. In ill-will and rage, she casts a spell on Princess Aurore: on her 16th birthday, she will prick her finger and die. Fortunately, the fairy of the Lilas had not yet offered her gift to the princess. She recognizes that the power of the Carabosse fairy is far too great for her to nullify the spell. Still, she announces that the princess will indeed prick her finger, but that she will not die: she will fall into a deep sleep for a hundred years and be wakened by a prince’s kiss. This tale inspired Piotr Ilitch Tchaikovski to write a ballet in a prologue and three acts (1888-1889), of which the choreography was signed Marius Petipa. We are well served by the Royal Opera House, which, in this film, reaches new heights. Visual heights, first of all, in which the richness and poetry of the sets bedazzle. The heights of dance, with interpreters who are all extraordinary in their presence and virtuosity: Viviana Durante (Princess Aurora), Zoltán Solymosi (Prince Florimund), Anthony Dowell (Carabosse), Marianela Nunez (Fairy of the Lilas), Genesia Rosato (Carabosse Fairy), William Tuckett (King Florestan XIV), Elizabeth McGorian (the queen). A most successful and enchanting moment.
Translation Lawrence Schulman Disponible sur | |
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