Opus Haute Définition e-magazine

Ludwig van Beethoven

Intégrale des Sonates pour Piano vol : 7

Ronald Brautigam (piano forte)

BIS 1612, Codaex Distribution

Super Audio CD hybride stéréo/multicanal

Trois sonates pour ce septième volume de l’intégrale en cours par Ronald Brautigam. La Sonate N°26 en mi bémol majeur « Les Adieux », la Sonate N°27, en mi mineur et la Sonate N°28 en la majeur pour laquelle André Boucourechliev écrivait : « Avec elle la sonate en tant que forme stable, définie par une époque et une communauté stylistique, entre dans sa longue phase crépusculaire. Ce n’est pas une rupture brutale, ni une création ex nihilo de formes nouvelles qu’accomplissent les dernières Sonates. Du Fameux « allegro de sonate » Beethoven maintient le principe fondamental – l’antagonisme d’éléments opposés, leur affrontement constructif dans le développement musical- principe proche de sa nature, adapté à sa forme d’esprit dès lors qu’il le plie à sa volonté, à sa liberté, à ses dimensions personnelles… C’est surtout la Sonate entière, dans l’ordonnance et la nature rituelles de ses parties ou mouvements, que Beethoven remet en question. Après l’avoir minée de l’intérieur, dès ses premiers chefs-d’œuvre, après avoir fait peu à peu apparaître ses ordonnances comme vide de sens au regard de ses exigences poétiques personnelles, il consacre avec ses dernières sonates un état de fait, l’aboutissement d’une longue trajectoire ». Comme pour les précédentes parutions, Ronald Brautigam est ici à son meilleur avec une Hammerklavier d’anthologie. A suivre…

Jean-Jacques Millo

The Complete Piano Sonatas Vol. 7

Here are three sonatas for this seventh volume of the complete works Ronald Brautigam is completing. Sonata N°26 in E flat major “Les Adieux”, Sonata N°27 in E minor, and Sonata N°28 in A major, about which André Boucourechliev wrote: “The sonata as a stable form, defined by an era and a stylistic community, went into its long crepuscular phase after the A major. The last sonatas are neither a brutal rupture nor a creation ex nihilo of new forms. From the famous “allegro de sonate,” Beethoven maintains the fundamental principle – the antagonism of opposing elements, their constructive confrontation in the musical development – a principle close to his nature, adapted to his purpose as long as it complied to his will, his freedom, his personal dimensions… It is most importantly the whole sonata, in the prescription and ritual nature of its parts or movements, that Beethoven put into question. After having emptied it from the inside, starting from his first masterpieces, after having slowly shown these prescriptions empty of meaning in face of his personal poetic demands, he dedicated his last sonatas to what he had accomplished, the culmination of a long trajectory.” As in previous sets, Ronald Brautigam here is at his best, with a Hammerklavier that will become a classic. To be continued…

Translation Lawrence Schulman

Disponible surCodaex
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