Après un enregistrement chez Decca consacré aux concertos de Bach, la violoniste Julia Fischer revient chez Pentatone, accompagnée par le pianiste Martin Helmchen, pour une intégrale des œuvres pour violon et piano de Franz Schubert, dont voici le premier volume. Ce dernier regroupe les trois Sonates (Sonatines) datant de 1816 ainsi que le Rondo D.895 Op.70 dit « Rondo Brillant » Les Trois « Sonates pour le pianoforte avec accompagnement de violon » ne sont que des œuvres mineures dans la production de chambre de Schubert, écrit François-René Tranchefort, et l’on peut se demander pourquoi son catalogue est resté si pauvre en cette matière : Schubert, qui pratiqua le violon (de même que l’alto) dès son enfance, n’a jamais accordé à l’instrument la place prééminente à laquelle il pouvait prétendre même dans les quatuors à cordes ». Le Rondo de 1826 fut offert au violoniste tchèque Josef Slavik que Schubert venait de rencontrer. C’est une pièce brillante exploitant pleinement la virtuosité de l’instrument. Julia Fischer et Martin Helmchen sont ici à leur meilleur et l’osmose parfaite des deux instrumentistes laisse seule la musique, du célèbre compositeur, s’épanouir dans un jeu de couleurs uniques au phrasé exemplaire. Une merveille musicale en quelques sortes…
Jean-Jacques Millo The complete works for violin and piano, Vol. 1
Following a Decca recording devoted to Bach’s concertos, the violinist Julia Fischer comes back, this time at Pentatone, accompanied by the pianist Martin Helmchen, for the complete works for violin and piano by Franz Schubert, of which this is the first volume. It groups the three Sonatas (Sonatines), dating from 1816, as well as the Rondo D.895 Op.70, called the “Brilliant Rondo.” The three “Sonatas for pianoforte with violin accompaniment are just minor works in Schubert’s chamber production,” writes François-René Tranchefort, “and one wonders why his catalog remained so poor in this matter: Schubert, who played the violin (as well as the viola) in his childhood, never gave the instrument the preeminent place it merited in his string quartets.” The Rondo from 1826 was offered to the Czech violinist Josef Slavik, whom Schubert had just met. It is a brilliant piece that fully exploits the instrument’s virtuosity. Julia Fischer and Martin Helmchen are here at their best, and the perfect osmosis of the two instruments allows the famous composer’s music to blossom into a unique play of colors, with exemplary phrasing to match. This is a musical wonder, in short…
Translation Lawrence Schulman Disponible sur | |
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