Volume N°43 de l’intégrale des Cantates de Jean-Sébastien Bach par l’équipe japonaise que l’on ne présente plus dans ces colonnes, tant sa prestation ne cesse de nous enchanter. Ici, le bonheur est encore au rendez-vous avec trois partitions du Leipzig de 1725. Au programme donc, « Que notre bouche s’emplisse de rires » BWV 110, dont il faut noter que « l’imposant premier chœur utilise le premier mouvement de la quatrième Ouverture pour orchestre ». « Bienheureux l’homme » BWV 57 est un « concerto en dialogue » entre Jésus et l’Ame. « Susser Trost, mein Jesus Kommt » BWV 151 est bâtie sur un texte de Lehms qui, selon Edmond Lemaitre « ne fait aucune références aux saintes écritures et seule la notion de consolation rappelle l’univers de Saint Jean ». Masaaki Suzuki nous offre, une nouvelle fois, une leçon de finesse et de clarté en musique, laissant l’œuvre de Bach se déployer au cœur d’un univers brillant comme le cristal.
Jean-Jacques Millo Disponible sur | |
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