La Symphonie Concertante Op.125 de Sergeï Prokofiev fut composée pour le violoncelliste Mstislav Rostropovitch qui la créa à Moscou en 1952 sous la direction de Sviatoslav Richter. Alexander Tcherepnin écrivit sa Suite pour Violoncelle seul à Paris en 1946. « Imprégnée d’influences chinoises, elle emploie dans deux mouvements entiers la technique du pizzicato », précise Clemens Romjin dans son texte d’introduction. Parue en 1958, la Sonate pour Violoncelle seul de l’américain George Crumb se décline en trois mouvements, avec une Fantaisie, des Variations et une Toccata. Le violoncelliste Pieter Wispelwey est, une nouvelle fois, en harmonie totale avec ces trois compositeurs, et son jeu offre la parfaite mesure d’une inspiration à la fois profonde et spontanée. A l’image de la partition de Prokofiev qu’il décrit ainsi : « Prokofiev était un polyglotte musical. Sa symphonie Concertante est un continent sans frontière, un voyage à travers style, langage, temps et tradition, tel un état postmoderne avant la lettre, sauvage, classique, exotique, effréné, surprenant et naturellement russe ». Voici donc un SACD de premier plan, au couplage plus que réjouissant, que l’on ne saurait ignorer.
Jean-Jacques Millo The Concerto Symphony Op.125 by Sergeï Prokofiev was composed for cellist Mstislav Rostropovitch, who first performed it in Moscow in 1952 under the direction of Sviatoslav Richter. Alexander Tcherepnin wrote his Suite for Solo Cello in Paris in 1946. “Full of Chinese influences, it uses the pizzicato technique throughout its two movements,” remarks Clemens Romjin in his introductory text. Published in 1958, the Solo Cello Sonata by the American George Crumb is made up of three movements, that is a Fantasy, Variations, and a Toccata. The cellist Pieter Wispelwey is, once again, in total harmony with these three composers, and his playing offers the perfect mix of inspiration that is both profound and spontaneous, as is Prokofiev’s score, which he describes as such: “Prokofiev was a musical polyglot. His Concerto Symphony is a continent without borders, a trip through style, language, time and tradition, like post-modernism before post-modernism, savage, classic, exotic, frenzied, surprising, and of course Russian.” Here then is an impressive SACD, with a delightful combination of works, that cannot be ignored. Translation Lawrence Schulman Disponible sur | |
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