Opus Haute Définition e-magazine

Josef Suk

Symphonie N°2 Op.27 “Asrael Symphony”

Malaysian Philharmonic Orchestra. Claus Peter Flor (direction)

BIS 1776, Codaex Distribution

Super Audio CD hybride stéréo/multicanal

La mort est au cœur de cette œuvre déchirante. La mort dans sa représentation symbolique avec l’ange Asrael qui peut prendre plusieurs apparences, comme celle dans laquelle il possède « quatre faces et quatre mille ailes et où son corps tout entier est couvert de langues et d'yeux, dont le nombre correspond à celui des personnes vivant sur Terre ». Son labeur est immense : « Enregistrant sans cesse, dans un grand livre, le nom des hommes à leur naissance et les effaçant à leur décès, il sera le dernier à mourir ». Le compositeur et violoniste Tchèque Josef Suk composa son Opus 27 durant les années 1905-1906. Unique dans son expressivité à la fois tourmentée, funèbre et recueillie, la partition se développe en cinq mouvements dont les deux derniers sont des adagios évoquant la figure aimée de son épouse disparue, Otilie, fille d’Anton Dvorak. A n’en pas douter, Claus Peter Flor et l’orchestre philharmonique de Malaisie nous offrent ici la référence moderne, sur support SACD, du chef-d’œuvre de Suk. Oublions donc Ashkenazy récemment, et goûtons pleinement à cette interprétation inspirée de bout en bout, pour un bonheur musical intense et vibrant qu’une prise de son exemplaire rend indispensable.

Jean-Jacques Millo

Death is at the heart of this heartbreaking work. Death in its symbolic representation with the angle Asrael, who makes several appearances, such as the one in which it possesses “four faces and four thousand wings, and where its entire body is covered with tongues and eyes, whose number corresponds to that of all those living on Earth.” His labor is immense: “Constantly noting down in a great book the names of men upon their birth and erasing them upon their death, he will be the last to die.” The Czech composer and violinist Josef Suk composed his Opus 27 during the years 1905-1906. Unique in its tormented, funereal, and reverential expressivity, the score is in five movements, the last two of which are adagios evoking the beloved figure of his deceased wife, Otilie, who was the daughter of Anton Dvorak. It is no surprise that Claus Peter Flor and the Malasia Philharmonic Orchestra offer us here a modern-day reference on SACD, of Suk’s masterpiece. Lay aside then the recent Ashkenazy, and fully savor this interpretation, inspired from beginning to end, which is an intense and vibrant musical joy that makes an exemplary sound recording into one which is quite simply indispensable.

Translation Lawrence Schulman

Disponible surCodaex
Visuel