Opus Haute Définition e-magazine

Jean Sibelius

Symphonies N°6 & N°7. Karelia (suite) Op. 11. Valse Triste

Royal Stockholm Philharmonic orchestra. Vladimir Ashkenazy (direction)

Exton OVCL 00293, Codaex Distribution

Super Audio CD hybride stéréo/multicanal

Avec la symphonie N°6 en ré mineur Op.104, Jean Sibelius offre le visage intérieur de la musique, celui dont les traits sont faits, avant tout, de nuances. « Les amateurs de couleurs violentes ou d’effets orchestraux étonnants ne peuvent, en effet, que s’en détourner, souligne François-René Tranchefort. La Sixième symphonie n’offre à l’auditeur qu’une « eau pure » (selon le mot du compositeur), avec ses nuances de demi-teintes, la clarté de ses polyphonies, la limpidité jaillissante de son chant. Les harmonies sont modales (recours aux modes dorien et lydien, traités eux-mêmes parfois comme des tonalités), et nous rappellent l’admiration que le musicien finlandais vouait à Palestrina ». L’ultime symphonie N°7 en ut majeur Op.105 fut créée en mars 1924 et portait alors le titre de « Fantaisie symphonique ». En un seul mouvement, la partition est une synthèse à la fois magnifique et bouleversante de l’art de Sibelius dans laquelle tout paraît se fondre en un tout musical essentiel. Vladimir Ashkenazy, pour cette nouvelle intégrale, offre une vision sereine des œuvres abordées qui ravira aussi bien le mélomane que l’audiophile exigeant. Car enregistré en pur DSD, comme les précédents volumes, ce SACD est une véritable splendeur sonore où les timbres retrouvent leur couleur naturelle. Absolument magique !

Jean-Jacques Millo

In his Symphony N°6 in D minor Op.104, Jean Sibelius offers the inner face of music, one whose foremost feature is nuance. “Lovers of violent color or surprising orchestral effects should stay away,” writes François-René Tranchefort. “The Sixth Symphony offers the listener “pure water” (in the composer’s words), with its half-shaded nuances, the lightness of its polyphonies, the gushing clarity of its song. The harmonies are modal (that is, using Dorian and Lydian modes, sometimes treated as tones), and remind us of the Finnish composer’s admiration for Palestrina.” His final Symphony N°7 in C major Op.105 was first performed in March 1924 and was also called the “Symphonic Fantasy.” In one movement, the score is a magnificent and overwhelming synthesis of Sibelius’ art in which everything seems to melt into essential musical unity. Vladimir Ashkenazy, in this new complete works, offers a serene vision of the pieces chosen that will thrill both the music lover and the demanding audiophile. Recorded in pure DSD, as were the earlier volumes, this SACD is an audio splendor wherein tones find their natural color. Absolutely magical!

Translation Lawrence Schulman

Disponible surCodaex
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