Opus Haute Définition e-magazine

Hector Berlioz

Symphonie Fantastique

Royal Concertgebouw Orchestra Amsterdam. Sir Colin Davis (direction)

Pentatone PTC 5186 184, Codaex Distribution

Super Audio CD hybride stéréo/multicanal

Voici une réédition attendue, dans un remastering quatre canaux, d’une des plus grandes versions de la symphonie Fantastique de Berlioz. Ce dernier s’attela à la composition de son chef-d’œuvre en 1830 avec en tête, le visage angélique de celle qui hantait alors son cœur, l’actrice irlandaise Harriet Smithson. La partition possède toujours autant de charme et, « n’en est pas moins, dans sa structure, sans équivalent dans toute la littérature musicale, souligne François-René Tranchefort. Et, ajoute t-il, d’un jaillissement de l’inspiration unique dans la production même du compositeur, d’une puissance expressive qui soulève toujours l’enthousiasme des auditoires ». Dirigeant d’une main de maître la célèbre phalange amstellodamoise, Colin Davis offrait alors en 1974 une interprétation de référence. Avec le temps, celle-ci est encore plus vibrante et nous replonge dans une dimension unique où le style du chef anglais subjugue toujours par l’intelligence du propos. Son discours musical est affaire de nuances plus que de clinquant et ce n’est pas sous sa baguette que l’on trouvera une quelconque monotonie, hélas bien souvent entendue dans ces pages admirables. Un must indémodable…

Jean-Jacques Millo

Here is an anticipated reissue in a four-canal remastering of one of the greatest versions of Berlioz’ Symphonie Fantastique. Berlioz got down to writing his masterpiece en 1830 with in mind the angelic face of she who haunted his heart at the time, the Irish actress Harriet Smithson. The score possesses charm to this day, and “in its structure is nothing less than unequaled in musical literature”, emphasizes François-René Tranchefort. And he adds, “It is a singular groundswell of inspiration in Berlioz’ work, of an expressive power that still today stirs the enthusiasm of listeners.” Conducting the famous Amsterdam phalanx with an iron hand, Colin Davis’ 1974 recording is preeminent. Over time, it has gained in vibrancy. It immerses us in a unique dimension where the English conductor’s style conquers us by the intelligence of its viewpoint. His musical discourse is more nuanced than razzle-dazzle, and his direction is in no way monotonous, which is unfortunately often the case in these admirable pages. This recording is a must that will never go out of fashion.

Translation Lawrence Schulman

Disponible surCodaex
Visuel